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Ferrari face au défi d’annuler la pénalité controversée de Sainz en F1

Publié

il y a 1 mois

17/04/2023

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Le sort de la pénalité contestée de Carlos Sainz sera décidé mardi, lorsque Ferrari saura si sa tentative de faire réviser la sanction infligée à Melbourne portera ses fruits. Sainz, déchu de la quatrième à la douzième place et privé de points, a qualifié cette décision de « plus grande honte » du sport, tandis que son coéquipier Alonso jugeait la pénalité « trop sévère ».

Ferrari saura mardi si leur tentative de faire revoir la pénalité controversée de Carlos Sainz lors du Grand Prix d’Australie de F1 a été fructueuse ou non.

Sainz est passé de la quatrième à la douzième place et hors des points à Melbourne après avoir écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir percuté Fernando Alonso d’Aston Martin lors du dernier redémarrage en grille. L’Espagnol était furieux contre la FIA et a qualifié la décision de « pénalité la plus injuste » et de « plus grande honte que j’ai vue dans ce sport », tandis que son équipe Ferrari était frustrée que d’autres incidents lors des redémarrages ne soient pas sanctionnés.

Même Alonso, qui a été mis en tête-à-queue par Sainz, a estimé que la pénalité était « trop sévère ».

Une audience virtuelle aura lieu mardi matin (18 avril) pour décider si l’affaire doit être réexaminée après que Ferrari ait officiellement soumis une requête de « droit de révision ».

L’audience évaluera d’abord s’il existe « un élément nouveau significatif et pertinent » de preuve qui n’a pas été pris en compte précédemment par les commissaires à Melbourne. Ferrari présentera son argumentaire et, s’il est jugé convaincant, une autre audience aura lieu. Là, une décision sera prise pour confirmer la pénalité, la modifier ou l’annuler complètement.

Les affaires de « droit de révision » réussissent rarement. C’est quelque chose que Ferrari a expérimenté en première main lorsqu’ils ont fait appel de la pénalité de cinq secondes de Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada 2019.

Vettel était en bonne voie pour remporter la course jusqu’à ce qu’il commette une erreur sous la pression de Lewis Hamilton et sorte large au virage 3. L’Allemand a coupé à travers l’herbe et bloqué le pilote Mercedes pour conserver sa position.

Vettel a franchi la ligne d’arrivée en tête devant Hamilton, mais a reçu une pénalité pour être revenu en piste de manière dangereuse, offrant finalement la victoire à Hamilton.

Ferrari a tenté de faire annuler la pénalité, mais a échoué après que les commissaires aient rejeté leur demande de révision, estimant qu’ils n’avaient pas satisfait au critère de fournir des preuves nouvelles significatives.

Il est apparu par la suite que Ferrari a montré aux commissaires l’analyse d’après-course du commentateur de Sky F1, Karun Chandhok, sur le SkyPad, comme faisant partie de leur dossier de preuves. Les commissaires ont considéré cela comme une « opinion personnelle d’un tiers » et ont déterminé que cinq autres éléments de preuve étaient disponibles au moment de la décision initiale.

Ferrari devra surmonter ce précédent s’ils veulent obtenir le résultat souhaité cette fois-ci.

Il y a eu de nombreux autres exemples où des équipes ont échoué dans leurs tentatives de droit de révision.

Williams n’a pas réussi à annuler la pénalité sur la grille de départ de Sergey Sirotkin lors du Grand Prix d’Espagne 2018, tandis que quatre demandes de droit de révision ont été rejetées en 2021, avec Mercedes, Red Bull, Aston Martin et Alfa Romeo voyant tous leurs appels respectifs échouer.

Les cas de succès sont rares et peu fréquents. Un appel de Red Bull a entraîné une pénalité tardive sur la grille de départ pour Hamilton lors du Grand Prix d’Autriche 2020, après que l’équipe a soumis de nouvelles images embarquées de la caméra à 360 degrés fixée sur la Mercedes de Hamilton.

Haas a également remporté un cas de droit de révision lors du Grand Prix des États-Unis de l’année dernière, mais cela a ensuite été annulé suite à un appel d’Alpine.

Le dernier exemple d’appel réussi est survenu lors de la deuxième manche de la saison en Arabie Saoudite, où Aston Martin a réussi à faire réintégrer Alonso sur le podium après que sa pénalité d’après-course a été annulée.

L’histoire récente suggère que les chances de succès de Ferrari sont plutôt minces.

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