Horner accuse Mercedes d’inciter les pilotes à se plaindre du phénomène de marsouinage

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a reproché à Mercedes d’encourager ses pilotes à se plaindre de ces problèmes, tandis que George Russell a initié des discussions sur l’avenir du règlement technique actuel.

Lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Christian Horner a observé que Mercedes était à nouveau confronté à des problèmes de marsouinage.

D’après le chef d’équipe, Mercedes doit régler ce problème dès que possible pour que les deux pilotes puissent retrouver leur performance habituelle.

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a reproché à Mercedes d’encourager ses pilotes à se plaindre des problèmes de marsouinage.

Mercedes, et en particulier Lewis Hamilton, ont éprouvé des difficultés tout au long du week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan. Le septuple champion du monde a souffert de fortes douleurs au dos en raison des rebonds intenses de sa W13 sur le circuit de Bakou.

George Russell a initié des discussions sur l’avenir du règlement technique actuel, car les pilotes ne pourront pas supporter de tels rebonds pendant les quatre prochaines années.

En revanche, Red Bull est l’une des rares équipes à avoir réussi à surmonter ce phénomène aérodynamique cette saison, contrairement à d’autres équipes qui ont éprouvé des difficultés similaires à Mercedes.

Interrogé sur la façon dont il gérerait une situation où ses pilotes conduiraient une voiture avec un phénomène de marsouinage aussi violent, Christian Horner a répondu en disant qu’il leur demanderait de se plaindre autant que possible à la radio et de faire de ce problème un enjeu majeur.

Christian Horner a également ajouté que ce phénomène de marsouinage fait partie intégrante du sport automobile et que les équipes doivent trouver des moyens de le surmonter pour être compétitives.

Lorsqu’on lui a demandé s’il pense que ses rivaux protestent à ce sujet pour influencer les officiels de la course, Christian Horner a affirmé qu’il est convaincu que c’est effectivement le cas.

Christian Horner a ajouté que bien que ce phénomène de marsouinage soit inconfortable pour les pilotes, il existe des solutions pour y remédier, mais que cela peut nuire aux performances globales de la voiture.

Selon Christian Horner, la réaction la plus facile dans ce cas est de se plaindre du point de vue de la sécurité, mais il estime que chaque équipe a le choix de gérer ce problème comme elle l’entend, en fonction de sa stratégie et de sa capacité à innover.

Christian Horner a également déclaré que si le phénomène de marsouinage représente un véritable problème de sécurité pour l’ensemble de la grille, alors cela doit être examiné et traité en conséquence. Cependant, s’il ne concerne que des personnes ou des équipes isolées, alors il estime que c’est quelque chose que l’équipe doit potentiellement gérer seule.

Si des changements doivent être apportés pour des raisons de sécurité, cela pourrait impliquer une augmentation de la hauteur de caisse ou même une refonte aérodynamique radicale, bien que cette dernière soit une solution à long terme qui nécessiterait une étude minutieuse et une planification approfondie.

Christian Horner a répondu de manière sarcastique à la question de savoir s’il serait disposé à accepter des modifications du règlement si les problèmes de sécurité liés au phénomène de marsouinage continuaient à s’aggraver en disant : « Eh bien, ils peuvent toujours coller une plus grande planche dessus s’ils le veulent. »

Christian Horner a ajouté que la solution la plus facile pour résoudre les problèmes de marsouinage est d’augmenter la hauteur de la voiture, et que chaque équipe a le choix de le faire si elle le juge nécessaire pour garantir la sécurité de ses pilotes.

Christian Horner a également souligné que le phénomène de marsouinage peut varier en fonction de la voiture et que certaines équipes peuvent être plus affectées que d’autres, ce qui signifie que la gestion de ce problème est avant tout une question technique.

Christian Horner a en outre déclaré qu’il serait injuste de pénaliser les équipes qui ont bien travaillé pour gérer le phénomène de marsouinage, au détriment de celles qui ont peut-être mal conçu leurs voitures, soulignant ainsi l’importance de la compétitivité équitable et de la récompense du travail acharné et de l’innovation.

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