FORMULE 1
FERRARI, LE CHAOS EST LOIN DE SA FIN

Le patron de Ferrari, Mattia Binotto, admet que son équipe est « au milieu d’une tempête » en ce moment avec ses récents résultats, mais nie être en crise.
Ferrari, le chaos – Charles Leclerc et Sebastian Vettel ont bu le calice jusqu’à la lie ce week-end en Belgique. Ce devrait être la même chose à Monza.
« Ce n’est pas une crise mais nous sommes en pleine tempête. » Impossible pour Mattia Binotto, le patron de l’écurie, de ne pas reconnaître une réalité qui saute aux yeux de tout le monde. Sebastian Vettel bon dernier lors des essais libres 3, un passage en Q2 samedi en qualifications vécu comme une délivrance (ou une performance), et une course passée à lutter avec les Haas, les Alfa Roméo (toutes les trois motorisées par Ferrari) voire les Williams pour finalement terminer 13e (Vettel) et 14e (Leclerc).
Ni Moteur ni aérodynamique
Difficile d’imaginer pire. Et le calvaire ne fait que commencer pour cette écurie qui symbolise pourtant la performance pure dans l’esprit de nombreux suiveurs. Ferrari a joué avec le feu avec son moteur en 2019, elle s’est brûlée et en paye les conséquences aujourd’hui. Le résumé de Charles Leclerc est aussi succinct que réel: « Un premier tour fun, après plus de fun« . Avant l’apparition du DRS il a doublé. Après, le calvaire a commencé. « Cette piste demande de la puissance et de la charge aérodynamique, on ne se cache pas derrière un doigt, pour le moment on manque des deux« , ajoute Binotto pour la Gazzetta dello Sport.
A Monza, ce sera pire
Et quand rien ne va, c’est un arrêt qui s’éternise après l’apparition de la voiture de sécurité. L’équipe n’était pas prête. « Allez, putain de sa race« , lâche alors Leclerc avant que son ingénieur ne lui suggère de… couper sa radio. Le Monégasque s’est excusé. Mais comment lui en vouloir. « Je ne le vis pas bien… Je n’ai pas les mots. Après une course comme ça, ce n’est pas facile. Il va falloir qu’on trouve quelque chose parce qu’on ne peut pas continuer comme ça. Malheureusement, je pense qu’à Monza ce sera pareil ou pire« , lâche Leclerc pour Canal+ Sport.
Une dure réalité encore masquée par les exploits de Leclerc auteur de deux podiums (Autriche et Grande-Bretagne). Ferrari vient de glisser ce week-end d’une très illusoire 3e place à la 5e place du classement des constructeurs avec Renault en embuscade pour la bouter hors du top 5, potentiellement dès ce week-end à Monza. On est loin du succès de Leclerc à domicile, il y a tout juste un an.
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