FORMULE 1

CLAIRE WILLIAMS CONSERVER LES RÊNES DE L’ÉCURIE WILLIAMS

Publié

il y a 3 ans

28/08/2020

Par

Sebastien Paolinetti F1 Author

CLAIRE WILLIAMS CONSERVER LES RENES DE L ECURIE WILLIAMS

« Pour l’heure, les affaires continuent comme avant »: c’est en ces termes que Claire Williams a confirmé vendredi conserver les rênes de l’écurie Williams après l’annonce de son rachat « à 100% » par un fonds américain la semaine dernière.

Claire Williams conserver les rênes de l’écurie Williams – « C’est très récent, c’est sûr, mais pour le moment les affaires continuent comme avant », a affirmé celle qui officie depuis 2013 comme team principal adjointe, son père Frank Williams conservant le titre honorifique de team principal en tant que fondateur de l’écurie britannique.

« Je suis ici dans les mêmes fonctions que lorsque je dirigeais l’équipe à Barcelone (avant le rachat il y a quinze jours, ndlr), ainsi que lors des courses précédentes, et cela va continuer à être le cas », a-t-elle insisté pendant une conférence de presse en marge du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps ce week-end.

Claire Williams a aussi assuré être « absolument convaincue qu’ils (le fonds américain Dorilton Capital, ndlr) sont les bonnes personnes pour faire progresser l’équipe plus haut sur la grille de départ ».

Interrogée sur l’identité des personnes finançant Dorilton Capital, Claire Williams a uniquement lâché qu’il s’agissait d’une « famille » et démenti la rumeur Bernie Ecclestone. L’ancien grand argentier de la F1 n’a « rien à voir avec (notre) nouveau management », selon elle.

Confronté à des résultats sportifs et financiers en berne depuis plusieurs années, Williams avait annoncé le 29 mai chercher des solutions pour assurer son avenir, quitte à ne pas demeurer une écurie familiale.

Fondée par Frank Williams et Patrick Head, et vainqueur à sept reprises du championnat du monde des pilotes et à neuf reprises de celui des constructeurs, Williams conservera son nom et son siège à Grove, dans l’Oxfordshire (sud-est de l’Angleterre), mais des investissements sont nécessaires pour retrouver un niveau satisfaisant de compétitivité.

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